Le Manneken Pis, à Bruxelles, c'est cette célèbre petite fontaine de 61 cm, en bronze, représentant un jeune garçon qui urine (de l'eau).
Le 1er juin, le personnage sera habillé comme un éleveur africain et l'eau sera exceptionnellement remplacée par du lait.
On doit cette initiative aux "Vétérinaires sans frontières" qui veulent par ce biais montrer combien le problème de la pénurie de lait est grandissant en Afrique.
Moi, je cherchais depuis longtemps l’occasion de mettre en ligne, en l'illustrant, cette superbe chanson longtemps en tête du hit-parade dans les années 1966.
C'est un de ceux où j'ai eu le plus de commentaires. Pour le plaisir, je le remets en ligne.
Il était une fois, il y a longtemps, un petit garçon...
Quand, le soir venu, il était triste ou se sentait seul, il ouvrait tout grand la fenêtre et les volets de sa chambre pour s'enfuir dans les étoiles.
Arcturus, du plus beau jaune, Véga qui s'illumine dès que le ciel s'obscurcit, Cassiopée, le Cygne, l'Etoile Polaire...
Mais c'est la Grande Ourse qu'il préférait, elle était toujours là, quelle que soit la saison...
Majestueuse et protectrice, avec son petit, pas très loin derrière.
Il l'aimait parce qu'elle lui rappelait sa grand-mère : « elle est partie au ciel », lui avait-on dit...
Et, regardant la photo jaunie, il se rappelait les moments de gros chagrin où elle le prenait dans ses bras et le berçait doucement, en chantonnant...
Comment ne pas se souvenir de cette chanson que le petit garçon avait rêvé d'écrire :
« As-tu vu la Grande Ourse et son chariot d'étoiles, qui roule sur la nuit sa charge de frissons...et connais-tu la joie du soleil qui étale l'argent de la cascade et l'or de la moisson... connais-tu mon ami le miel du chèvrefeuille... et la saveur des foins et l'odeur des sentiers...qu'un vent de quelque part le soir caresse et cueille... »
Quelquefois encore, quand le sommeil tardait à venir, elle lui lui racontait pour la centième fois la légende de CALLISTO :
"Après que ZEUS, en colère, eut transformé son père en loup, la petite nymphe CALLISTO trouva refuge auprès des nymphes d'ARTEMIS qui se vouaient à la chasse et à la chasteté. Elle aurait pu vivre en paix dans la forêt avec elles mais ZEUS tomba amoureux et, à son corps défendant, elle dû succomber à ses assiduités; Les nymphes la chassèrent alors de leur groupe et, cachée dans les bois, elle mis au monde, toute seule, un beau petit garcon, ARCAS; Furieuse, HERA, l'épouse de ZEUS, la transforma immédiatement en Ourse. Le pauvre animal erra dans la forêt et un jour tomba nez à nez avec son fils qui, de peur, voulut la frapper avec son javelot. Pour éviter tout souçi ZEUS envoya alors CALLISTO dans les étoiles où elle fût bientôt rejointe par ARCAS sous les traits d'un petit ourson. Rancunière, Hera intervint alors auprès de POSEIDON, le Dieu de la Mer, pour l'empêcher de se coucher dans les eaux de l'océan. Depuis la Grande Ourse tourne autour du pôle sans jamais pouvoir se reposer..."
Elle essuyait les perles qui coulaient sur les joues du petit garçon et celui-ci, tranquille, apaisé, fermait les yeux et s'endormait...
Ce mot pourrait trouver comme traduction en français : vagabond et plus précisément chemineau (ou cheminot, mais à ne pas confondre avec l'employé du chemin de fer) sans avoir cependant de véritable équivalent dans la culture française.
Son étymologie n'est pas certaine. Certains s'accordent pour dire que hobo est un jeu de mots sur l'homonymie de la contraction de l'anglais homeless bohemia avec le terme slave Robotnik (ouvrier, travailleur forcé) lui même à l'origine du mot Robot créé par Karel Čapek en 1920, d'autres affirment qu'il s'agirait plutôt de Houston Bowery, tandis qu'une autre origine possible serait la ville terminus de Hoboken (New-Jersey), point de départ de nombreuses lignes ferroviaires empruntées par les trimardeurs, à moins qu'il ne s'agisse aussi de la contraction de ho boy employés dans les fermes.
Le hobo est par la suite devenu une figure mythique de l'imaginaire américain. C'est un personnage teinté de romantisme, épris de liberté, développant la faculté de survivre en dehors d'une société aliénante dont il n'a pas à subir les contraintes.