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Trivial Poursuite

La Palestine est toujours hélas d'actualité sous son champ de ruines, la Canaquie un peu moins, c'est normal avec moins de pétrole et quelques euros en plus on oublie plus vite...Quant aux petits colons arrogants...je ne sais pas.

Les petits juges en bois existent encore bien sûr ( je vous passerais plus tard « Gare au gorille », de BRASSENS ) et qui a donc pu écrire que les hommes naissaient libres et égaux?

Il ya eu aussi Kaboul et Manhattan...la Tchétchénie et aujourd'hui c'est le Liban...

Mon blog n'a pas vocation à traiter de sujets politiques ou de société, il y en a beaucoup qui en parlent et certains en parlent même plutôt bien, mais je ne veux pas donner ma langue au chagrin, je ne veux (peux) pas changer le monde, juste laisser quelques traces pour ceux qui survivront...peut-être pas pour longtemps d'ailleurs mais quelle importance? Les morts sont déjà nettement plus nombreux que les vivants...en fait qui sommes-nous ? Poussière, tu retourneras poussière...

C'est en pensant à tout ça que je me suis à ranger mes vieilles cassettes, un véritable trésor, et j'ai eu envie d'en transformer quelques unes en mp3...Elles prendront un peu plus de temps pour retomber en poussière...Ou peut-être parce que les blogs existeront encore alors que la presse papier et audio-visuelle auront disparu, qui sait ?

Il n'y a rien de trivial dans cette chanson, juste la pousuite...RENAUD, tu es immortel...

Chemins et destins...

...pour le plaisir...

Citations extraites de Terre des Hommes, Vol de Nuit, Courrier Sud, Le Petit Prince...d'Antoine de SAINT-EXUPERY

* L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre.

* Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore votre rêve.

* Il faut autour de soi, pour exister, des réalités qui durent.

* Ce que d'autres ont réalisé, on peut toujours le réussir.

* Voyez-vous dans la vie il n'y a pas de solutions. Il n'y a que des forces en marche : il faut les créer et les solutions les suivent.

* On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

* Aimer ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.

* Ce qui sauve, c'est de faire un pas. Encore un pas. C'est toujours le même pas que l'on recommence...

* Fais de la vie un rêve et d'un rêve une réalité.

...quelques années sur la Terre

"...je veux qu'on brûle mon corps et qu'on jette mes cendres par-dessus le pont du ruisseau de mon hameau natal, où j'ai connu les plaisirs goulus d'une enfance au parfum de primevère et de gentiane, avec à l'oreille le chant des cascades et le fri-fri-fri du criquet arcyptère jaune et noir à pattes rouges. Ma poudre s'éparpillera dans l'eau du torrent et c'est ainsi que débutera l'extase. Une pincée de ma substance sera bue par un ver de vase, qui m'apprendra le plaisir du tortillement avant d'être dévoré par une larve de libellule qu'une truite gobera...un peu de mes nitrates imprégnera des alluvions où j'alimenterai les racines du nénuphar, dont une abeille butinera la fleur. Je deviendrai miel dans le gésier de l'insecte. On m'étalera sur une tartine. Quelle langue me lèchera? Le reste de mes cendres ira vers la mer...Je volerai avec les embruns, le vent me portera jusqu'aux nues. J'escaladerai les confins de la stratosphère où l'attraction du soleil me saisira pour m'expédier, à des vitesses relativistes, vers un de ces puits de matière hyperdense qu'on nomme « trou noir »; où je réaliserai pour le restant de mon immortalité le bonheur d'avoir vécu quelques années sur la Terre, dans le parfum des fleurs, en caressant les miens, sous l'oeil énigmatique des étoiles."

Essai sur l'écosystème appliqué à l'être humain ?

Non, il s'agit d'un extrait de la conclusion du livre d'Yves PACCALET,philosophe et écologiste engagé, que je viens de terminer de lire à dose homéopathique, dont le titre à lui seul a de quoi faire frémir :
« L' HUMANITE DISPARAITRA, bon débarras ! »

En fait la conclusion paraît plutôt optimiste puisque la vie semble renaître sans fin, alors que tout l'ouvrage dépeint la soif de domination de l'homme qui le pousse à tous les crimes : guerres nucléaire et biologique, climats en folie, empoisonnement de l'air et de l'eau, nouvelles maladies...jusqu'à ce que le soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d'années...

Humour noir, à la fois provocant et désespéré...avec quand même quelques vérités qui méritent réflexion : l'effectif du genre humain avoisinera les douze milliards en 2050...nous serons ils seront entre douze et quinze milliards en 2100...imaginez le métro aux heures de pointe jusqu'en antartique, avec des continents qui auront retréci à cause du réchauffement climatique et de la montée des eaux...les experts de l'ONU parlent de trente six milliards d'humains en l'an 2300...

Réfléchissez avant de faire des enfants !

C'est un (excellent) livre à lire après les vacances, quand vous aurez rechargé vos accus, sinon vous risquez de sombrer dans l'océan du blues, victime de votre fatale incurie !

Asseyez-vous sur le rebord du monde...

Et profitez-en pour respirer tant qu'il est encore temps !

Plouf plouf

35° à l'abri cet après-midi...l'eau de ma piscine est à 29°...

Qui vient se baigner avec moi?

En fin d'après-midi, le pastis est fourni...

Un peu de fraîcheur avant ?

MEA CULPA

Comme beaucoup de monde, j'ai été très critique...

Je me suis même moqué...(Hervé RESSE aussi !)

Alors, mea culpa...

Encore 1 heure...ZIDANE y va marquer...

Et même s'il ne marque pas, et même si l'équipe de France perd la finale, on aura vécu un bon deuxième tour...ah, ces deuxièmes tours...

23 heures : ZIDANE il a marqué, les plombs il a pété...

Traitement de choc

Hélène Masson (Annie Girardot) soigne une déception sentimentale dans un institut de thalassothérapie appartenant au docteur Devillers (Alain Delon).

Elle s'aperçoit peu à peu que le personnel de service de l'institut, composé de jeunes portugais, a un comportement pour le moins bizarre.

De plus le Docteur Devillers fait de bien étranges expériences dans son établissement...

Ce film, réalisé en 1972 par Alain Jessua et remarquablement interprété par des comédiens au faîte de leur gloire, avec Robert Hirsch et Michel Duchaussoy en plus de ceux cités, vient de ressurgir dans ma mémoire après m'avoir beaucoup impressionné à l'époque de sa sortie.

Pas parce que l'équipe de France vient de battre le Portugal, non, ou que l'on voit Annie Girardot complètement nue dans le film, ce qui n'a pas du arriver souvent.

Mais parce qu' un fait divers qui se déroule en ce moment en Espagne m'a fortement renvoyé des images de ce film, encore présent dans mon esprit malgré le temps.

L' « Affaire Fuentes », du docteur du même nom, concerne un système de dopage dont ont « bénéficié » notamment certains coureurs cyclistes professionnels connus, et consistant, si j'ai bien compris, à des auto-tranfusions à l'aide de pochettes de sang congelées.

D'où l'image de ces corps éventrés dans la chambre froide du Docteur Devillers...

Bien sûr le film n'est plus à l'affiche mais il existe en DVD...

PS : bonne thalasso, Bettina !!!

Pédale !

D'aussi loin que remontent mes souvenirs, ces premiers jours de juillet et de grande chaleur sont synonymes de « grandes vacances » mais aussi de « grande boucle ».

Je me souviens de ces réveils matinaux où, tout jeune, après que ma mère ait préparé les sandwichs, nous prenions la « Dyna Panhard » pour être dans les premiers sur les pentes du Tourmalet et choisir la meilleure place...de cette attente sous le « cagnard » et de l'excitation lors du passage de la caravane pour récupérer un maximum d'objets publicitaires...

Plus tard, je me revois sur la plage, le transistor collé aux oreilles, à vivre l'heure de la sieste sous le parasol, au rythme des empoignades entre Anquetil et Poulidor... Poupou, le chouchou de mon père...et moi, forcément, pour Anquetil...

Et les premières images de la télévision, en noir et blanc...et puis en couleur...

Thévenet, Fignon et Hinault, le dernier francais vainqueur il y a 20 ans déjà...tous ces champions dont la souffrance et le panache ont fait battre mon coeur.

Où sont-ils?

La vie a passé, les équipes nationales ont disparu, la technique a amélioré les performances, le dopage a terni l'image de ces silhouettes frêles courbées sur leur machine...Tom Simpson, l'affaire Festina, Virenque en pleurs, aujourd'hui le pot belge...

Mais ceux qui, même simplement le dimanche, sont montés sur un vélo, connaissent bien la difficulté de ce sport qui exige beaucoup de qualités physiques et d'abnégation...

Et je suis toujours là, un demi-siècle après, derrière l' écran, a m' émerveiller devant les sites magnifiques traversés par le peloton et le courage de ces petits bonhommes bronzés, aux jambes rasées, collés dans leurs maillots bleu, blanc, vert ou rouge, et jaune bien sûr, qui font vibrer le bon peuple de France, transpirants et souffrants quelquefois pour la gloire et quelquefois pour l'honneur...

Jimmy Casper vient de gagner l'étape, coiffant les meilleurs sprinteurs du monde sur la ligne, le maillot jaune est au sol, blême, le bras en sang...

Continuez longtemps à pédaler, j'aurais toujours autant de plaisir à vivre vos exploits...